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Le saviez-vous? #4 - Nos chauves-souris

Les chauves-souris de nos régions sont plus nombreuses qu’on peut le penser!


Lors d’un inventaire effectué dans les grottes de Floreffe, nous avons pu recenser pas moins de 6 espèces différentes!


Apparentées depuis longtemps à une petite bête diabolique, les chauve-souris ont pâti durant de nombreux siècles d’une bien mauvaise réputation. Si elles bénéficient aujourd’hui d’un statut de protection sur toute l’Europe, certains y trouvent un signe de chance ou de bonheur, alors que d’autres continuent à voir en elles un animal mystérieux qu’on ne voudrait pas croiser.


Et pourtant, le saviez vous?


- Les chauves-souris ne sont ni des oiseaux, ni des rongeurs. Ce sont des mammifères.

- En Europe, toutes les chauves-souris sont insectivores. Elles ne sucent donc pas le sang d’autres animaux (il faudrait aller en Amérique du Sud pour en trouver).

- Les chauves-souris peuvent manger jusqu’à 3000 insectes chaque nuit.

- Les chauves-souris ne se prennent pas les cheveux longs. Leur vol par ultrasons est extrêmement précis et elles peuvent détecter le moindre petit obstacle sur leur trajet.

- Le guano, amas d’excréments des chauves-souris, est composé uniquement des restes de leurs proies et est un très bon engrais pour le sol.


Comment les aider?


En ne supprimant pas les cavités dans lesquelles elles hibernent, comme les caves. En été en revanche, elles iront volontiers se reposer dans votre grenier si elles trouvent un petit trou pour s’y faufiler.


Les chauves-souris étant friandes d’insectes, les mares sont une aubaine pour elles. Elles y trouvent bien souvent un menu bien copieux.


Si vous trouvez une chauve-souris au repos durant cet hiver, c’est probablement qu’elle hiverne. Tâcher de la laisser bien au calme car un dérangement trop fréquent risquerait tout simplement de la tuer.


Si vous trouvez une chauve-souris blessée cet hiver, n’essayez pas de la soigner mais amenez-la plutôt dans un centre de soins.


Vous trouverez en photos 6 espèces rencontrées dernièrement dans les grottes de Floreffe et quelques détails afin de les reconnaitre.


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Grand Rhinolophe


Rhinolophus_ferrumequinum_CC by Romain De Jaegere


De la taille d’une poire, le Grand Rhinolophe hiberne comme le petit petit Rhinolophe avec ses ailes repliées sur lui. À la différence de ce dernier, le Grand Rhinolophe laisse dépasser son museau.


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Murin des marais


Myotis_dasycneme_CC by San Martin Gilles


57-68 mm, assez rare, son dos est de couleur cacao alors que son ventre est bien blanc.



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Murin à oreilles échancrées


Myotis_emarginatus_CC by Gathoye Jean-Louis


41-53 mm, assez rare, dos roux et ventre peu contrasté avec le dos, brun-clair ou beige. Au niveau de la silhouette, le corps est en forme de losange.







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Murin de Natterer


Myotis_nattereri_CC by Gathoye Jean-Louis


Souvent coincé au fond d’une fissure, M.nattereri a un corps trapu, de forme ovale. Son ventre est blanc “pur” et on peut apercevoir un croissant de poils plus clairs derrière chaque oreille.


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Murin à Moustache , de Brandt, d’Alcathoe

Myotis_mystacinus_CC by San Martin Gilles

Ici, trois espèces se ressemblant très fortement, nous notons dans notre inventaire Myotis_mba, pour Myotys_mystacinus, Myotis_brandtii et Myotis_alcathoe.


Ces trois espèces sont parmi les plus petites retrouvées en cavité, mais également les plus fréquentes.

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Oreillard roux


Plecotus_auritus_by San Martin Gilles


41-58 mm, assez commun. Quand il est pendu, ses oreilles sont repliées vers l’arrière, sous les ailes durant l’hibernation. On peut alors apercevoir deux membranes très fines, les tragus (saillies du pavillon de l’oreille).


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